Un ciel insignifiant, sans forme ni couleur,
S’étale chaudement sur les toits de la ville ;
Je sens se dégager de ses vapeurs fébriles
Un charme artificiel et des rêves trompeurs.
J’étouffe sous le poids des tourments de l’été,
Je m’ennuie au milieu de la foule bruyante,
Je maudis le soleil, la lumière aveuglante,
L’agitation, le monde et les festivités.
Je ne supporte plus ce jour de canicule
Et tandis que s’amorce un banal crépuscule
Mélancoliquement je pense et je revois
Le sentier sinueux qui, à travers les ronces,
S’aventure se perd et doucement s’enfonce
Dans la pénombre humide et fraîche des sous-bois.
Isabelle Callis-Sabot
Isabelle Callis-Sabot est née à Montpellier en 1958.
Après des études d'ergothérapie, elle se consacre à l'écriture.
D'abord poète, elle commence par publier quelques recueils
avant de se tourner vers le roman.
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l'été au mois de mai
on attend la canicule en juillet et aout,
cela va donner eh eh eh
oui comme la poétesse de cet article, je n'aime pas l'été, la canicule en ville,
je me refugie le plus possible dans la nature des bois et champs et je decouvre les beautés naturelles de nos paysages regionaux
........et bien plussssss