Novembre, temps des sanglots, la rivière de larmes
En torrent impétueux déverse son chagrin
Et s’épanche parfois en noyant les chemins
De halage et de peine qui avaient tant de charme.
Nous allions en Juillet flâner sur ces sentiers
Pleins d’ombre et de lumière, allant vers la guinguette
Dîner, boire et danser au petit bal musette
Un air d’accordéon, péniches et canotiers.
Ces serments chuchotés au secret des tonnelles,
Ces soleils reflétés jusque dans tes prunelles
C’était Joinville le Pont, tout au pied des coteaux.
Adieu été trop court que notre Automne envie !
Le fleuve ronge ses berges, le temps use la vie
Et des bonheurs anciens ne laissent que ces lambeaux.
Antoine Livic, Chants d’écume
je suis ravie de votre commentaire
c'est comme une dédicace
ce poéme m 'à beaucoup plut
en plus d'un poéte BRETON quel charme
kénavo