Quand du printemps la feuille verte
S’essaie à parer les rameaux,
Quand du sein de la terre ouverte
S’élèvent les arbres nouveaux,
Quand tout sourit, quand tout s’éclaire,
Quand l’astre tiède et triomphant
Semble mesurer sa lumière
A la force d’un oeil d’enfant ;
J’aime à voir la petite fille,
Fraîche fleur, courir par les prés.
J’aime à voir sa couronne où brille (sic)
Les premiers boutons diaprés.
Admirant l’enfant qui s’élance
Sous le ciel qui n’a plus d’autans
J’aime le Dieu qui fit l’enfance
Et qui lui donne le printemps.
Ondine Valmore,
Merci pour ce poème que je ne connais pas du tout. Alors la fille a suivi sa mère ... toutes les deux poètes. Bon week end et bises.