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ils se dorent au soleil de septembre
contre un vieux mur
j 'ai déjà surpris plusieurs merles très intéressés
pour y goûter il me faudrait grappiller
et ce n 'est pas ma propriété
sur mon passage ,ils montrent leur nez
et je suis plus habituée au fruits des pommiers
alors je me contente d'admirer
à défaut de humer *
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( un peu d ' histoire )
Grands amateurs de vin, les Gaulois ne s'intéressaient guère à la vigne jusqu'à la conquête c romaine,
au IIe siècle avant notre ère. Pour satisfaire leurs besoins, ils achetaient ce breuvage très cher aux commerçants italiens,
les règles de la viticulture étant fixées depuis longtemps dans ce pays.
Ainsi, quand les légions romaines s'introduisent en Gaule,
elles apportent avec elles les cépages cultivés sur leur terre d'origine.
Le premier siècle après J.-C. qui marque la romanisation de la Gaule est aussi celui de la naissance du premier vin gaulois chez les Allobroges, en Dauphiné, auxquels Rome accorde le droit de planter et d'exploiter des vignes.
Ils créent une variété, l'allobrogica
(ancêtre présumé de la syrah),
à partir de sarments sauvages prélevés dans les forêts. Peu après, d'autres Celtes, les bituriges plantent
dans le Bordelais un nouveau cépage
le biturica donnant ainsi naissance
à l 'un des plus prestigieux vignoble du monde
( source le net )
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c'est la fin de l 'été
le ciel est bleu c 'était mardi
pas envie de chanter encore
colchiques dans les prés
encore beaucoup visitée sous le soleil de début septembre
la petite ile ne veut pas déjà s 'endormir
dans les couleurs de la morte saison
pour la mésange aussi bientôt la rentrée
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autrefois sur la petite ile
il y avait des goémoniers
avec leurs canots ils allaient aux marées
ramasser le goémons sur les rochers
( parfois aussi avec une charrette et un cheval
ou même à pieds , pour des goémons de dérive )
au retour ils étalait ce goémon sur la dune
pour le faire sécher
puis il était brûlé dans des fours creusés dans le sable de la dune
pour la fabrication de la soude
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Chaque famille de goémoniers possédait son four à goémons. 10 m de long « Les laminaires qui poussent à la limite des basses mers de vives eaux étaient récoltées pour la soude ; 50 kg de soude permettant de produire un kilo d’iode dans les usines de Plounévez-Lochrist »,
L’île de Callot comptait alors une quinzaine de fours, la plupart étant, aujourd’hui, ensevelis sous les herbes.
Le four restauré, orienté d’est en ouest, non loin du parking de la petite école, mesure une dizaine de mètres de long pour 60 cm de large.
Les dalles du fond sont les mêmes qu’au début du XXe siècle. Callot a retrouvé l’un de ses fours à goémons disparus.
( ce résumé source le net )
voici le four reconstitué par un artisan local
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même les goélands aiment pâturer dans les champs
celui-ci est un jeune de l 'année
sont plumage est moucheté
encore malhabile
l 'envol fut lourd dans le ciel bleu
vers le parfum entêtant
d'un mimosas d 'été ( 4 saisons)
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la plante papyrus était très commune dans l 'antiquité
elle poussait alors dans le lit du Nil fleuve sacré
elle avait alors une fonction religieuse et politique
ainsi le papyrus était représenté sur les temples
il était personnalisé par la déesse Ouarjet
hiéroglyphe du papyrus
signifiant aussi le vert de malachite ( la prospérité )
on en faisait aussi , du papier pour manuscrit ,
des nattes , des sandales , des pagnes , des cordes
des embarcations
sa racine et sa chair
étaient parfois aussi consommées
c'est une plante très décorative
chez moi elle vit les pieds dans l 'eau du bassin
des carpes kois
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ici avec des feuilles de nénuphars
comme des ombrelles au dessus de l 'eau
les papyrus de mon petit bassin
bougent au moindre vent
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